Type 5 – Mon côté observateur
Ma vision du monde
Le monde est envahissant. J’ai besoin d’intimité pour réfléchir et me ressourcer.
Ma motivation
Je considère que le monde demande trop et donne trop peu en retour. Je fais en sorte d’être aussi indépendant que possible.
Cette recherche d’autonomie concerne tout ce qui pourrait devenir dépendance : matériel, relationnel, social.
J’ai un besoin vital d’une « bulle » où je puisse me réfugier pour être seul avec moi-même, réfléchir tranquillement sans être dérangé. Loin de la foule et du bruit.
J’ai tendance à compartimenter les différents contextes de ma vie et à éviter les interférences. Mes différents groupes d’amis ne se connaissent en général pas entre eux.
Ce que je fuis le plus
L’envahissement.
Ce que je supporte difficilement
- Les contacts superficiels, les mondanités qui m’épuisent.
- Les conflits, la compétition qui entament une énergie que je n’ai qu’en quantité limitée et que je préserve pour l’essentiel : acquérir plus de connaissances pour comprendre le monde, les personnes, les situations.
- La promiscuité, l’intrusion que je vis comme des agressions et qui accentuent mon mouvement naturel de recul, de retrait dans ma bulle. J’évite de me laisser envahir physiquement et émotionnellement.
Ce que je valorise
- une vie simple dans l’intimité, voire le silence. Je suis détaché des gens, des sentiments, des objets. Je me contente de peu. J’ai un style de vie dépouillé.
- les choses de l’esprit : la connaissance, le savoir qui me permettent de trouver le pourquoi des choses.
- la discrétion : je n’aime pas me mettre en avant ni être regardé. Je peux donner l’impression d’être distant et froid.
Je ne vois pas… j’observe !
J’ai naturellement tendance à prendre de la distance par rapport aux gens, aux situations. Je suis très à l’aise dans le rôle de celle ou celui qui observe et qui écoute, calmement et posément. J’analyse autant mes propres comportements et réactions que ceux des autres.
Le regard que je porte est neutre et objectif. Sans parti pris ni état d’âme.
Je préfère observer ce qui se passe plutôt que d’y participer, rester en retrait plutôt que de m’impliquer activement.
Mon centre dominant : mental
Je vis prioritairement dans le monde des idées et des pensées.
Apprendre est l’un des ressorts essentiels de mon existence.
J’aime comprendre, tout comprendre du fonctionnement des choses, des personnes, des événements. J’aime prendre le temps d’analyser, de décrypter, à mon rythme et sous différents angles.
En me remplissant de savoir, j’évite toute sensation de vide intérieur.
Je garde la tête froide là où d’autres paniquent. J’anticipe les situations en les imaginant dans ma tête pour ne pas être débordé le moment venu.
Les émotions me désarçonnent : souvent, je profite mieux de certaines expériences vécues en me les remémorant une fois seul que sur le moment même. Je ressens l’émotion plus tard, dans la sécurité de ma solitude.
De même, je me détache de mes besoins physiques et les minimise. Je me contente de peu.
Mon rapport au monde : comprendre
Pour moi, la réalité n’est pas dans la sensation ni dans l’émotion mais bien dans la signification.
Je dois comprendre la complexité du monde pour me rassurer et donner du sens.
J’agis selon ce que je crois être juste sans me laisser influencer par les courants de pensée ni les effets de mode.
Entre intérieur et extérieur
J’ai tendance à réduire mes contacts, mes besoins, mes possessions pour éviter de devoir d’aller au-devant des autres et conserver temps et énergie pour ce qui me paraît essentiel : apprendre, comprendre. Mais j’ai besoin du monde extérieur pour aller y puiser les informations qui nourrissent ma réflexion.
Je ressens donc souvent une tension entre mon monde intérieur ressourçant et le monde extérieur envahissant et fatigant.
Mes points forts
- Ma totale liberté par rapport aux modes et aux tendances
- Mes capacités d’analyse et de synthèse
- Mon indépendance dans tous les aspects de ma vie
- Ma prise de décision réfléchie et objective
- Mon sang-froid
Mes points faibles
- Ma difficulté à me faire proche des autres, à montrer mes émotions
- Ma tendance au retrait voire à l’isolement et à la coupure avec les autres
- Je peux donner l’impression d’être froid voire condescendant
Mon développent personnel
Au meilleur de moi-même…
Visionnaire, j’appréhende le monde dans sa globalité et dans sa profondeur. L’esprit ouvert, prenant les choses dans leur globalité et dans leur contexte, je fais des découvertes et trouve de nouvelles manières de faire ou de percevoir les choses.
Quand je me sens relativement bien…
Je commence à conceptualiser et perfectionner tout avant d’agir – je fais d’abord marcher les choses dans mon esprit, construis un modèle, me prépare et rassemble plus de ressources. Studieux, acquérant des techniques, je me spécialise, suis souvent « intellectuel », remets souvent en question les manières convenues de faire des choses.
Quand je ne vais pas bien…
Je me retire et m’isole de la réalité, suis excentrique et nihiliste. Extrêmement instable et craignant les agressions, je rejette et repousse les autres, me coupe de tout lien social.
Mon style de communication
- Concis, sobre, j’aime les échanges centrés sur les idées. Je n’exprime pas mes sentiments et n’apprécie guère les démonstrations émotionnelles.
- Quand je parle de sujets qui me passionnent et que j’ai approfondis, je peux me montrer chaleureux et prolixe.
- De prime abord distant, une fois que la glace est brisée, la qualité du lien que je noue peut être aussi importante que la pertinence du contenu de l’échange.
Mon langage non verbal
- Je suis économe de mes gestes et expressions, mon corps est le plus souvent immobile. C’est par la tête et le visage que j’exprime ce que je pense.
- Ma posture physique est souvent rigide, pas très souple. Des tics ou mimiques manifestent parfois ma tension intérieure.
- Je me tiens habituellement droit, dans une position dégagée qui me permet de voir autour de moi.
J’apprécie les personnes qui
- me laissent le temps de la réflexion, ne me mettent pas la pression pour décider à chaud.
- ne me surprennent pas avec des imprévus, évitent les visites à l’improviste.
- respectent mon espace vital, mon jardin secret.
- enrichissent la conversation et me permettent de continuer à apprendre.
Et beaucoup moins celles qui
- parlent pour ne rien dire.
- se montrent envahissantes, bruyantes, m’interrogent sur mes émotions.
J’apprécie un feedback
- calme, posé, objectif.
- donné dans un environnement sécurisant.
- qui favorise la réflexion et l’analyse.
En amour
Je désire la rencontre autant que je la redoute parce que je tiens à préserver mon intimité. J’aurai donc tendance à privilégier une prise de contact par l’écrit. Quand la rencontre réelle a lieu, je garde une attitude détachée. Cela me donne un air mystérieux qui peut attirer tout comme décourager s’il est perçu comme de la froideur ou comme un manque d’intérêt.
Mais comme je n’arrive souvent pas à cacher mon anxiété, l’autre peut entrevoir ma sensibilité de même que l’intérêt que je lui porte. Le passage à l’action sera ensuite souvent soit trop lent soit trop précipité.
A moi donc à apprendre à mettre plus de légèreté dans ma manière d’entrer en contact et de quitter le registre intellectuel pour partager mes ressentis.
Ce qui manquerait au monde sans les Types 5
Les Types 5 apportent sur terre la preuve de l’importance des connaissances bien utilisées.
A la manière de Albert Einstein, Stephen Hawking, Bill Gates, Stanley Kubrick, Marie Curie, Agatha Christie, Charles Darwin, David Lynch, Friedrich Nietzsche, Jodie Foster, Jean-Paul Sartre, Isaac Newton, Nikola Tesla, Franz Kafka.

