Le sous-type Social
Que ce soit dans un rôle de leader, de membre actif ou de simple sympathisant, le sous-type Social trouve dans la vie en groupe des repères rassurants qui l’invitent à s’engager pour le bien de sa communauté.
Sensible aux subtilités des interactions sociales, il sera conscient de la place qu’il occupe dans son cercle et soucieux de sa réputation auprès des autres.
Grand timonier
Comment réagir face aux grandes ambitions du type 1 social quand il cherche à nous guider, à nous éduquer, à nous rendre meilleurs ? Refuser de le suivre peut nous valoir sa colère. Mais nous soumettre équivaut à vivre sous son emprise.
Il y a une troisième voie. Nous pouvons aider le perfectionniste social à faire la paix. Avec le monde, avec son pays ou avec sa famille. En lui disant ou, mieux encore, en lui montrant que construire un tout petit peu de bonheur simple est déjà bien assez difficile.
Le bon influenceur
Si la plupart des altruistes cachent leur côté tout-puissant et leur fierté d’être de bonnes personnes, le sous-type social n’en fait vraiment pas un secret. Il estime que ses compétences et son engagement social peuvent avoir valeur d’exemple. Et que sa visibilité augmente son influence, tout au bénéfice de sa cause.
Sans doute. Nous serons néanmoins surpris de voir tant d’ambition personnelle chez le type 2 social. Et si peu de modestie. Rappelons-nous alors que le fond est charitable.
Tout sauf ordinaire
Parmi les trois sous-types du battant, le social est probablement le plus reconnaissable. Voilà qui n’est pas pour lui déplaire, car il aime être reconnu. Pour sa réussite, qu’elle soit matérielle, sportive ou intellectuelle. Pour son courage. Et pour son ingéniosité.
Serait-il parfois plus opportuniste que travailleur? La question n’est pas là, pour le type 3 social. Ce qu’il accomplit est remarquable. Et remarqué. Il n’est donc pas une personne ordinaire. Tout sauf.
Mal aimé et incompris
Il n’est pas rare que les types émotionnels désirent une chose et son contraire. Mais chez le Romantique social, on dirait que le paradoxe est un art de vivre. Mais pas toujours un art de vivre heureux.
Le type 4 ressent un malaise, parfois même un sentiment de honte, en présence de tout groupe dans lequel il aimerait trouver sa place. Une place qu’il craint de ne pas mériter. Ou qui demanderait trop de concessions de sa part. Dans un cas comme dans l’autre, il peut être tenté de saboter sa relation au groupe, en se montrant fermé ou provocateur. Après quoi, il regrettera d’être incompris…
Entre nous
Le mot social n’est pas le premier qui nous vient à l’esprit quand nous pensons au type 5. Pourtant, l’observateur social combine parfaitement son naturel discret avec une démarche d’acquisition et de transfert de connaissances. Et cette dernière passera par le contact avec des personnes qui partagent ses intérêts.
Type 5 oblige, les groupes qu’il fréquente seront probablement réservés à un nombre restreint d’initiés. Leurs échanges concerneront la culture, un domaine d’expertise, la recherche scientifique, la spiritualité…
Le sens du devoir
C’est par le groupe et avec ses membres que le type 6 social construit et maintient la sécurité qu’il recherche tant. Il voudra donc que les règles soient claires. Il faut savoir qui appartient au groupe et pourquoi. Savoir aussi qui n’y est pas admis ou qui pourrait en être exclu. On doit se retrouver autour d’un projet commun clairement défini auquel chacun contribue de manière équitable.
Autant dire que le loyal social peut avoir des opinions peu nuancées quand il s’agit de sa famille, son équipe, son entreprise, son pays. Il estime qu’il doit défendre leurs valeurs et qu’il doit nous préserver du chaos.
Allumer le soleil
Tous les matins, le type 7 social se lève avant nous pour rendre notre journée plus belle et notre humeur plus joyeuse. Il allume le soleil, si ce n’est pas dans le ciel belge, du moins dans nos coeurs et nos esprits. C’est son devoir qu’il accomplit avec abnégation. Oui, oui.
Revenons sur terre. Aucun épicurien n’aime la souffrance et le sous-type social n’aime pas être confronté à la souffrance des autres. Il ferait donc tout pour nous voir sourire. Et pour nous faire plaisir, il nous laissera sa part du gâteau. Ou serait-ce pour nous séduire?
Solidaire
Il choisit son combat et il choisit son camp, le type 8 social. En toute liberté et sans peur de l’adversaire, aussi puissant qu’il puisse sembler. Franklin Roosevelt a résumé cette attitude une fois pour toutes en quelques mots restés célèbres:
Nous n’avons rien à craindre sinon la crainte elle-même.
L’indépendance du protecteur sous-type social l’amènera sans doute à un rôle de fédérateur ou de meneur. Mais son engagement sera au service de la collectivité. Et sa valeur centrale sera toujours la justice.
Adhérent (très)
Le type 9 social serait-il le ciment indispensable à toute forme de vie associative? Il est dévoué à la cause commune, présent à tous les événements importants, toujours prêt à rendre service. Aussi discret que consensuel, il accomplit beaucoup et ne demande apparemment rien en retour.
Le médiateur social y trouve toutefois son compte. Le groupe lui fournit un rôle, une identité et une mission clef sur porte. De quoi le motiver et lui procurer un supplément d’énergie.