Le sous-type survie
Le sous-type survie veille d’abord à assurer sa propre subsistance et celle de ses proches. Il compte sur lui-même pour trouver le confort et le réconfort qui pourront apaiser les tensions qui l’habitent.
Ses préoccupations vont vers la nourriture, la température ambiante, son confort corporel et son hygiène de vie. Son logement, ses finances et son travail sont là pour contribuer à sa sécurité et à son bien-être.
Voici chacun des 9 types de l’ennéagramme revisités dans un cadre intime et discret qui prête plus à l’introspection qu’aux échanges.
Le “vrai” perfectionniste?
Parmi les perfectionnistes, le sous-type survie est celui qui montre le moins sa colère. Il sera également le plus aimable et il se montrera moins critique envers les autres. Soucieux de son bien-être et de son confort matériel, il a peur d’éloigner de lui des personnes dont il pourrait avoir besoin.
On appelle parfois le type 1 survie le “vrai” perfectionniste parce que c’est avant tout de lui-même qu’il est souvent mécontent. Il veut mieux faire, continuer de développer ses compétences, corriger ses défauts, améliorer son environnement de travail et son lieu de vie. Tout cela peut s’accompagner d’une bonne dose d’anxiété.
Un altruiste atypique
Le type 2 survie ressent une véritable tension entre le service aux autres qui le motive et la peur de manquer qui l’inquiète. Pour résoudre ce conflit, il va s’assurer de la bienveillance et du soutien de celles et ceux qui l’entourent. Envers eux, il est généreux, doux, câlin… En un mot: séducteur.
Sa strategie sera parfois celle d’un enfant qui désire qu’on s’occupe de lui. Il se montrera alors fragile et vulnérable ou peut même franchement se poser en victime pour qu’on s’intéresse à lui. Une attitude qui surprendra de la part d’une personne altruiste.
Rassuré dans le miroir?
Discret, le type 3 survie cherche à se rassurer lui-même bien plus qu’à épater les autres. Du coup son véritable désir de réussite ressemble le plus souvent à la simple recherche d’efficacité d’une personne qui se veut performante.
La crainte de l’échec est pourtant bien présente et par le sur-investissement dans son autonomie ce battant nous révèle sa véritable fierté. Lui, il n’a vraiment besoin de personne! Mais il veut (tout de même) que tout le monde le sache.
Passions secrètes
N’attendez pas d’excès sentimentaux ni de grands élans lyriques du type 4 survie qui, de toute manière, se confie rarement. Mais ne sous-estimez pas son ardeur pour autant! Ce romantique vit ses passions aussi totalement que silencieusement. Et si elles lui causent des déceptions, même amères, il peut souffrir sans bruit.
Conséquence: Sa mission et tous les sacrifices qu’elle lui demande risquent bien de passer inaperçues. Il ressentira alors très durement ce manque de reconnaissance. Mais n’en dira rien.
Distant, très
On dit parfois que le type 5 se réfugie dans sa bulle. Pour le sous-type survie, le mot forteresse semble plus approprié. Entre lui et les autres, il y a un mur et derrière ce mur il cache parfois une foule d’objets ou de connaissances qui sont utiles ou précieux pour lui (et pas forcément pour les autres).
Forteresse ou… coffre-fort? Ce mot vous viendra à l’esprit en voyant la vigilance avec laquelle cet observateur gère (accumule, sécurise, optimise) les ressources financières ou matérielles. Il craint la dépendance matérielle autant qu’affective.
On n’est pas bien, là?
Pour le type 6 survie, la sécurité n’est pas juste un concept ou un état qu’il recherche. C’est le plus souvent, très concrètement et très littéralement, un endroit. Là, dans la pièce, dans cette maison, dans ce quartier, dans cette ville…
La température est bonne? Les voisins sont respectueux? Les cambriolages sont rares? Parfait. Il pourra donc se réfugier ici, loin de tout ce qui va mal dans le monde. Et si les malheurs du monde venaient à le menacer, ici, entre ces murs? Hmm, rien que d’en parler, le loyal a déjà envie de revoir ses contrats d’assurance.
On choisit bien sa famille
Les excellentes relations que le type 7 survie entretient avec ses amis et ses collègues pourraient faire croire qu’ils forment une sorte de famille de cœur. Il est toutefois probable que l’épicurien autour duquel ces personnes gravitent les considère plutôt comme des ressources.
Pragmatique et – comme tous les sous-types survie – très conscient de ses besoins personnels, ce bon vivant utilisera son charme naturel et sa bonne humeur pour tisser des liens qui joindront l’agréable pour tous… à l’utile pour lui.
(I can get no) Satisfaction
Quand toute l’énergie du protecteur est mise au service de la satisfaction de ses besoins, cela ne laisse que peu de place pour les désirs des autres. Et encore moins pour leurs sentiments ou opinions.
Le type 8 survie sait ce qu’il veut et cherchera à l’obtenir avec détermination. D’un naturel impatient et peu tolérant à la frustration il peut faire fi des conventions, quand il estime que nécessité fait loi. Cela surprend d’autant plus que son calme apparent n’annonce pas toujours la tempête.
Une force (parfois trop) tranquille
Gourmand de tout ce qui fait du bien dans la vie, le type 9 survie savoure, au présent, les opportunités de détente et de divertissement. Il peut tout oublier (et s’oublier lui-même) dans le confort d’une douce routine familière et rassurante. Et non, il n’a pas peur de s’ennuyer!
Les proches de ce médiateur serein pourraient toutefois le juger un peu trop tranquille. Et attendre un peu plus d’enthousiasme de sa part quand ils lui proposent des activités.

