Type 1 – Mon côté perfectionniste
Ma vision du monde
Le monde est imparfait. J’essaie d’atteindre la perfection.
Ma motivation
J’ai le souci permanent d’améliorer les choses. Je suis en recherche constante d’excellence. En quête de l’approche la plus droite. J’estime que ce qui doit être fait mérite d’être bien fait. Et je m’y applique sans relâche avec une attention aigüe au moindre détail.
Je fuis
L’erreur, la faute, la tache, la panne, le retard, le “bug”… Bref, tout ce qui trahit un manque d’attention, de rigueur, de sérieux, d’application. On dit de moi que je suis…
Exigeant. Oui, mais d’abord envers moi-même !
C’est d’abord sur le résultat de mes propres efforts que mon regard critique se pose. J’essaie d’éviter à tout prix qu’on puisse me faire une remarque. Vu que je n’ai aucune indulgence envers moi-même… je m’autorise une même exigence evers les autres. Quand ils manquent de motivation, leur laisser-aller m’irrite. Quand ils bâclent le travail, leur manque de rigueur me fâche.
Je souffre plus encore quand le manque d’organisation de mes proches ou de mes collègues finit par me mettre en retard ou que leurs erreurs compromettent la qualité de mon travail. Autonome, indépendant et surtout auto-motivé, je tiens à aller au bout de ce que j’entreprends et ne tolère pas qu’on me mette des bâtons dans les roues.
Mes valeurs
- l’intégrité, je veux être quelqu’un de bien sur le plan moral.
- la fiabilité, le respect de la parole donnée. Chose promise, chose due.
- le sens du sacrifice pour tenir mes engagements, respecter les délais et assumer mes responsabilités.
Mon attention
Je porte naturellement mon attention sur l’erreur. Je capte les imperfections de toute nature : un cadre un peu de travers, des fautes d’orthographes, une table dressée selon un alignement approximatif…
Je porte spontanément un regard critique sur tout et sur tout le monde, à commencer par moi-même. J’ai souvent l’impression de ne pas être à la hauteur. C’est ce que me dit ma voix critique intérieure qui commente sans indulgence chacune de mes actions.
Plus je m’applique à réduire mes erreurs et mes manquements, plus je vois le chemin qui reste à parcourir pour me montrer à la hauteur et plus ma voix intérieure redouble d’intensité parfois jusqu’à l’exaspération.
Mon centre dominant : instinctif
Je sens souvent dans mes tripes une impulsion qui me pousse à l’action, avant même d’avoir eu le temps de réfléchir ou de ressentir une émotion. Face à quelque chose qui n’est pas comme il faut, qui doit être corrigé, rectifié, redressé, remis à sa place.
Mon rapport au monde : la maîtrise
Je cherche en permanence à avoir la maîtrise des situations. Ce contrôle, je l’exerce d’abord sur moi-même. Toutes les imperfections que je vis au quotidien alimentent un agacement, une irritation, une colère que je contiens. Parce que laisser éclater sa colère est en soi une imperfection, je mobilise beaucoup de mon énergie pour la réprimer. Perdre le contrôle de soi, c’est pour moi une épreuve quasi humiliante. C’est se donner en spectacle.
J’ai tendance à percevoir les choses de manière tranchée. Il n’y a qu’une et une seule bonne manière de faire les choses. Je prends le temps nécessaire pour la trouver.
J’ai souvent l’impression d’avoir raison.
Entre maîtriser et lâcher prise
Mon impulsion première est de contrôler tout ce qui doit l’être, la colère que je ressens parfois, mes sentiments. Le monde extérieur, mes relations, le temps.
Mais j’aspire pourtant parfois à la détente, au relâchement.
Je ne m’accorde de répit que quand tout est vérifié, bouclé, clôturé.
Mes points forts
- La discipline personnelle, la maîtrise de soi, le sens de l’effort
- La fiabilité, un grand sens des responsabilités et du devoir
- Un haut niveau d’exigence morale, un idéal élevé
- Droit, honnête, intègre
- Organisé, méthodique, consciencieux
Mes points faibles
- La recherche de la perfection jusqu’à l’obsession
- La conviction d’avoir raison qui ferme toute autre option
- Je me montre parfois rigide, inflexible, cassant
Mon développement personnel
Au meilleur de moi-même…
Je deviens exceptionnellement sage et clairvoyant. En acceptant ce qui est, je deviens vraiment réaliste, sachant la meilleure action à entreprendre à chaque instant. Humain, sources d’inspiration et d’espérance : la vérité sera entendue.
Quand je me sens relativement bien…
Je suis insatisfait de la réalité et deviens un idéaliste éthéré, ayant le sentiment que c’est à moi de tout améliorer ; je mène des croisades, suis avocat ou critique. Impliqué dans des causes, j’explique aux autres comment les choses « devraient » être.
Quand je ne vais pas bien…
Je peux me montrer extrêmement dogmatique, intolérant et inflexible. Je commence à être extrême : moi seul connais « la Vérité ». Tous les autres ont tort : très sévère dans mes jugements, tout en justifiant mes propres actions.
Mon style de communication
- J’utilise souvent le verbe « falloir », les mots « devrait » ou « aurait dû ».
- Clair et précis, mon point de vue est solidement étayé par une analyse rigoureuse des données à prendre en compte.
- J’ai des convictions personnelles fortes et ne me laisse pas facilement influencer.
Mon langage non verbal
- La colère que je m’évertue à ne pas montrer transparaît par divers signes non-verbaux : mâchoires serrées, lèvres pincées, gestes qui pointent. Quand elle affleure, je me raidis physiquement et deviens exagérément poli.
- Ma posture physique est souvent droite, un peu raide voire tendue.
- De petits gestes obsessionnels peuvent trahir mon impatience ou mon irritation.
J’apprécie les personnes qui
- sont franches et directes avec moi.
- cherchent à s’améliorer et à progresser.
- tiennent compte de mes conseils.
- respectent les règles et les personnes en général.
Et beaucoup moins celles qui
- prennent les choses à la légère, ne se donnent pas autant mal que moi.
- me cachent des informations ou me mentent.
J’apprécie un feedback
- respectueux, factuel.
- qui reconnaisse mon apport et les efforts que j’ai déployés.
- centré sur les pistes d’amélioration possibles.
En amour
Si je ne suis pas en couple, c’est que je dois encore travailler sur moi. J’ai tendance à surestimer ce qui dépend de ma volonté et à sous-estimer la part de hasard dans la relation amoureuse. Je ne me rends pas souvent compte que si l’image parfaite que je renvoie peut susciter l’intérêt, elle peut aussi mettre à distance. La personne en face peut ne pas se sentir à la hauteur.
Quand je remarque certaines imperfections chez l’autre, j’ai du mal à abandonner l’image du couple parfait, du partenaire parfait et à lâcher le contrôle, à laisser l’autre prendre des initiatives même si cela implique que les choses ne seront pas faites comme je l’entends.
Ce qui manquerait au monde sans les Types 1
Les Types 1 ont réussi à sublimer leur colère en orientant cette énergie au service d’idéaux élevés. Leur rigueur personnelle peut avoir valeur d’exemple.
A la manière de Lionel Jospin, Jacques Delors, Cousteau, Mahatma Gandhi, Hilary Clinton, Al Gore, Jean-Paul II, Katherine Hepburn, Harrison Ford, Jane Fonda, Meryl Streep, George Harrison, Joan Baez, George Bernard Shaw, Noam Chomsky, Margaret Thatcher, “Mr. Spock” (Star Trek).

